La vente en viager consiste à ce qu’une personne âgée vende son bien immobilier à un acquéreur. Ce dernier ne prodigue pas la totalité du prix au jour de l’achat. Par contre, il s’engage à verser une partie de l’argent jusqu’au décès incertain du vendeur.
Lors de la mise en place d’une telle vente, le propriétaire du bien doit éviter certains pièges. Des embuches qui seront susceptibles de lui porter préjudice. Toutes les erreurs courantes qu’il faut contourner lors de la vente en viager seront détaillées dans ce qui va suivre.
Ne pas bien estimer le bien immobilier
Le crédirentier ne doit pas laisser aux imprévus l’importance capitale de l’estimation de la valeur de son bien. Il doit passer par un expert tout en prenant comme référence le marché de l’immobilier en vigueur.
Le prix de son bien doit être étudié à sa juste valeur pour conclure à la fois à une rente favorable et aux couronnes versées par l’acquéreur. Il ne faut jamais oublier que l’estimation d’un bien pour une vente en viager est totalement différente de celle d’une vente classique.
Recourir à la vente viagère plus tôt
Avant la retraite, il n’est jamais conseillé d’effectuer une vente en viager. C’est une question d’ordre fiscale. En effet, plus le vendeur est âgé au moment de la première échéance de la rente, et plus la part à imposer est faible.
Pour être plus clair, il est conseillé de vendre son bien en viager après l’âge de 60 ans. Après cet âge, une réduction importante de la base imposable sur les revenus issus des rentes viagères est constatée. D’autres informations sont disponibles sur le site https://happy-viager.be/.
Ne pas penser à la majoration de la rente
Suite au prix de la vie qui ne cesse d’augmenter chaque année, il faut se mettre à l’abri et penser à conclure une vente viagère avec une majoration annuelle de la rente.
Ainsi, lors de la signature du contrat, il faut inclure une clause permettant de revaloriser ce revenu chaque année. Toutefois, il faut tenir compte de certains indicateurs de prix sur la consommation avant de conclure la clause.
Ne pas tenir compte de la solvabilité de l’acheteur
Premièrement, il est important de trouver une personne avec une situation financière stable. Et deuxièmement, il ne faut jamais se baser sur le plus offrant au moment de la vente.
Sur ce, une étude comparative est indispensable afin d’évaluer la solvabilité de chaque promoteur potentiel. Il ne faut jamais échapper à chaque détail susceptible de détecter une information importante sur l’acquéreur.
Recourir à la vente en viager en famille
Parfois, les contrats passés entre familles peuvent déboucher à des conflits au final. En plus, l’administration fiscale peut penser que la transaction soit une donation déguisée aux vues de ne pas payer les charges correspondantes.
Cependant, il faut faire très attention quand il s’agit de vendre en viager en famille. Et quand il est question de l’effectuer, la formalisation auprès d’un notaire et indispensable.